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Plongée dans l'archipel des Saintes :​

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L'archipel abrite une grande diversité de :

 

  • poissons coralliens (poissons perroquets, tanches, trompettes, grandes gueules, mérous, poissons cardinaux, demoiselles, sergents-majors, balistes noires ou royales, poissons soleil, poissons coffres, pagres (chien ou jaune), murènes, congres communs, congres verts, poissons pierres (venimeux), colas, diodons, capitaines, poissons chirurgiens, etc.) ;

  • poissons pélagiques (carangues à plume ou à tête ronde ou jaune, mayolles, barracudas ou bécunes, daurades coryphènes ou Coryphaena hippurus, thons, thazars, vivaneau Å“il de bÅ“uf, orphies, etc.) ;

  • langoustes royales (Panulirus argus) ou brésiliennes (Panulirus guttatus) ;

  • crustacés (crabes araignées, crabes monteuses, cigales de mer, etc.) ;

  • mollusques (seiche, calamars, chatrous ou poulpes) ;

  • coquillages lambis (strombus gigas réputés pour leurs chairs), casques, palourdes, et bourgots, etc. ;anémones, algues, oursins blanc et noirs, polypes et autres variétés de cnidaires (méduses) ;

  • coraux (cerveau de Neptune, corail de feu, etc.) caractéristiques des Caraïbes, que l'on ne manque pas d'observer lors de plongées sous-marines dans les différents spots de l'archipel.

  • requins et raies ;

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Plongée dans la mer des caraïbes : 

D'ailleurs, le sec Pâté est particulièrement apprécié et renommé parmi les plus beaux de la Caraïbe (niveau 2 obligatoire). La pêche des poissons et des coquillages est règlementée voir interdite pour certaines espèces.

Même si les eaux saintoises sont épargnées par la ciguatera, une microalgue toxique issue de la destruction des récifs coralliens qu' ingère certaines espèces de poissons, il est envisageable que certains prédateurs soient contaminés pour avoir migré dans les eaux situées au nord du 16e parallèle, zone où sévit particulièrement la toxine. Il n'est pas rare d'apercevoir dans le canal des Saintes des cétacés, baleines à bosse qui pendant leur migration se reproduisent dans les mers chaudes des Antilles.

 

Sur Basse Terre : la réserve  Cousteau 

 

La réserve Cousteau est un espace marin protégé situé principalement sur la commune de Bouillante et en partie sur celle de Pointe-Noire sur la côte-sous-le-vent de l'île Basse-Terre. Sur environ 400 hectares autour des îlets Pigeon, face à la plage de Malendure, la zone permet de protéger les fonds marins et limiter la pêche. La réserve Cousteau n'était pas une véritable réserve naturelle au sens législatif du terme et ne bénéficiait donc pas des mesures de protection associées. La protection consistait jusqu'en 2009 en un arrêté préfectoral interdisant la pêche et le mouillage d'ancres sur le site, désormais la réserve fait partie du parc national de la Guadeloupe. Il existait depuis plusieurs années un projet de réserve marine nationale qui avait bien des difficultés à voir le jour. Depuis le décret du 3 juin 2009, l' espace parc national intègre désormais, entre autre, les fonds marins autour des ÃŽlets Pigeon pour lesquels les communes concernées forment une vaste zone d'adhésion. Il définit une vaste zone de solidarité écologique terrestre et maritime. Coïncidant avec ces nouvelles limites, la Réserve mondiale de Biosphère de la Guadeloupe désignée par l'UNESCO en 1992 se trouve ainsi renforcée.

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